Aucune sanction pour la star du PSG Neymar ou le Marseillais Gonzalez suite à une accusation de racisme
La fédération française a enquêté sur les allégations selon lesquelles l’homme de Marseille aurait abusé de l’étoile du Paris Saint-Germain lors d’un récent affrontement.
Neymar et Alvaro Gonzalez ne subiront pas de peine supplémentaire suite à l’accusation de racisme portée par le Brésilien contre le défenseur après son renvoi lors de la défaite du Paris Saint-Germain à Marseille au début de ce mois.
La star brésilienne a reçu un carton rouge dans les derniers instants d’un affrontement passionné entre les deux équipes françaises, cinq joueurs ayant été expulsés à la suite d’une mêlée en fin de match lors de la victoire 1-0 de Marseille.
Neymar se positionne en victime
Neymar a été sorti du jeu pour avoir frappé Gonzalez à l’arrière de la tête et, après le match, il a déclaré que ses actions étaient motivées par une raillerie raciste de la part du Marseillais.
Leandro Paredes et Dario Benedetto, qui ont déclenché la bagarre après une échauffourée, ont également été expulsés, tandis que le défenseur du PSG Layvin Kurzawa et le Marseillais Jordan Amavi ont vu rouge pour avoir commis des actes violents pendant la mêlée.
L’attaquant du PSG a déclaré qu’il avait été traité de « fils de pute de singe » et a ajouté que son « seul regret est de ne pas avoir frappé ce trou du cul au visage » dans une série de messages sur les médias sociaux après le match.
Gonzalez, quant à lui, a démenti les affirmations de Neymar, affirmant que ce dernier devait « apprendre à perdre et à l’accepter sur le terrain ».
Neymar, lui aussi en cause
Par la suite, Neymar a été accusé d’avoir également proféré des insultes racistes à l’encontre de la Marseillaise Hiroko Sakai, Marquinhos prenant la défense de son coéquipier.
Dans les semaines qui ont suivi, Neymar a reçu une interdiction de deux matches pour son licenciement, la fédération française ayant annoncé qu’elle allait enquêter sur les allégations de racisme.
Cependant, cette enquête n’a abouti à aucune suspension pour les deux joueurs pour le racisme présumé ou la guerre des mots sur les médias sociaux après le match.
« Après avoir examiné le dossier, entendu les joueurs et les représentants des clubs, la Commission constate qu’elle ne dispose pas d’éléments suffisamment convaincants pour lui permettre d’établir la matérialité des faits des déclarations de nature discriminatoire d’Alvaro Gonzalez à l’encontre de Neymar lors de la rencontre, ni de Neymar envers Alvaro Gonzalez », a déclaré la fédération dans un communiqué.